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L'Homme et les Abeilles

Dans l'antiquité, l'Homme considérait la nature comme un Dieu. Il a représenté diverses divinités en personnages hybrides ou sous forme de monstres dans un mélange animal- animal et animal- végétal.

Il donnait des offrandes ou faisait des rituels pour avoir de bonnes récoltes et prévenir des catastrophes climatiques

De nos jours le sens est inversé, l'homme se considère comme un être supérieur et la nature est ravalée au niveau de l’objet, il se permet de modifier la génétique de tout être vivant et croit pouvoir la remplacer avec la technologie…

Il adapte la nature à ses besoins sans connaître son fonctionnement et l’importance de la diversité dans cette planète car lui-même ne connait pas sa propre utilité d’être humain sur la Terre.

Quetzalcoatl

Selon la cosmogonie amérindienne les humains sont responsables de maintenir le Cosmos en mouvement: Le jugement

des hommes (avec la diversité de ses émotions) est le moteur de ce mouvement, parfois harmonieux, parfois violent. L'immobilité et l'inertie signifie la mort de ce chaos .

Actuellement nous expérimentons une époque de diversité et de paradoxes; un développement technologique fascinant à la porté de tous et à la fois une distanciation à notre nature propre.

Nous vivons de grands écarts de pensées sur l'économie, la politique, la culture et la religion.

Le Serpent à plumes est une représentation divine aztèque (Quetzalcóatl) et maya ( Kukulkan )

Elle créa l'humanité à partir du CHAOS, car il est née du même chaos.

Le symbolisme du serpent à plumes est imprégné de dualisme :

il est à la fois rattaché à la terre (par le serpent) et au ciel ( par les plumes d'oiseau)

Ciel et terre, par le symbolisme du serpent à plume, ne font qu'un.

Il s'agit d'un symbole moniste fort, avec deux polarités indissociables

soit l'UNITE